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M™ d'Epinay supportait ces retards avec une impatience facile à concevoir. Elle soutenait et avec grande raison que pai-J'interdiction seulement on parviendrait, à sauver ce qui restait à sauver. Donc c'était l'interdiction qu'elle demandait encore à M. Angran d'Alleray, avec une extrême insistance, le io septembre:
« Mon état m'empêche, Monsieur, d'avoir l'honneur de vous faire ma cour et de solliciter notre jugement auprès de vous. J'ose vous supplier de vouloir bien rapporter dès demain, s'il est possible, notre affaire à la" chambre du conseil. Chaque jour de délai augmente lés frais énormes'.que font les créanciers de M. d'Epinay. Mme de Belsunce (i)' et mon beau-frère (2) m'ont rendu compte hier de la conversation qu'ils ont eu l'honneur d'avoir avec vous. Qu'il me soit permis de vous dire, Monsieur, que le parti que vous avez proposé pour éviter l'interdiction ne remédie en rien à la position déplorable où est M. d'Epinay et dont il faut le tirer, puisque les créanciers resteraient dans
(1) Sa fille. '(2.) M. de Là. Live de la Briche.
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